L'HISTOIRE D'UNE FEMME, VALÉRIE

« En créant Famethic en 2012, mon défi était de prouver que l’on pouvait vivre dignement d’un métier humainement, écologiquement et économiquement sain pour la société et la planète.
Cette ambition a germé en moi dès mon adolescence. Je voulais apprendre la maroquinerie cousue à la main avec un maître artisan. Les conditions d’apprentissage n’étant pas réunies à l’époque, j’ai attendu une dizaine d’années et je me suis finalement lancée en autodidacte.

Pour moi, le cuir, c’est une matière chaleureuse, sensuelle et qui s’adapte à tout en prenant des marques mais sans jamais se casser. C’est le support idéal pour montrer son mode de vie aux autres. On a tous un très fort attachement à nos objets en cuir, je pense que c’est parce qu’ils vieillissent au même rythme que nous et qu’ils nous accompagnent dans toutes nos activités du quotidien et les étapes de vie.Je ne pourrais pas expliquer le lien fort que j’ai avec le cuir, c’est une évidence pour moi. La peau, nous en avons tous, c’est le miroir qui nous permet de nous donner une apparence et d’être vu par les autres. Quant à la maroquinerie, ce n’est pas le côté « accessoire de mode » qui m’a attiré, c’est le fait de fabriquer des objets utilitaires : dans un sac on met tout ce que l’on a de plus précieux (papiers, clés, documents, etc.), on l’ouvre et le ferme des dizaines de fois par jour. J’aime ce côté pratique et pragmatique de la création.Je ne recherche pas la perfection dans mes créations ni dans la matière, c’est l’harmonie entre le design, la praticité et l’usure qui m’anime. Je crée des objets du quotidien, des sacs en cuir fait pour travailler, s’exprimer, voyager et transmettre. »

Interview sonore réalisée avec Phonomade pour l'hôtel Intercontinental à Marseille.

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